Nous voulons vivre,
Nous ne sommes rien
Soyons tout
samedi 22 décembre 2018
mercredi 12 septembre 2018
Aimer la vie à en mourir : conférence sur les ouvriers de Lorraine (1936-1946) le 27 septembre 2018 à la MJC Pichon ( Nancy)
A la MJC Pichon, rue du docteur Senn à Nancy le 27 septembre 2018 :
AIMER
LA LIBERTE A EN MOURIR
A l’occasion de la sortie de
l’ouvrage de Jean-Claude Magrinelli :
Ouvriers
de Lorraine (1936-1946), en 3 volumes : 1 Du Front populaire à l’Occupation, 2 Dans la résistance armée, 3 De
la Libération à la Guerre froide
L’association Kaïros vous invite à 2 conférences et au
vernissage de l’exposition
Des ouvriers du bassin
de Nancy combattent l’occupant
et son complice de
Vichy
Proposée par l'Association CRIDOR,
Institut d’Histoire Sociale de la CGT 54, Fédération 54 du Parti communiste
avec le fond documentaire des Archives départementales.
Exposition présentée sous la forme de 10
panneaux illustrés
Vernissage le jeudi 27 septembre à 18 h. (jusqu’au 10 octobre 2018)
Conférence à 19 h le 27 septembre
par Jean Claude MAGRINELLI, historien, chercheur au
CRIDOR
« Jeunes de Meurthe-et-Moselle sous l’Occupation, les temps difficiles
des prises de conscience et des engagements »
L’Occupant et le régime de Vichy d’une part, les
forces de la Résistance notamment communiste d’autre part, ont fortement
sollicité la jeunesse. Comment y a- t -elle répondu ?
Conférence le lundi 8 octobre à 14h - sur réservation
au 03 83 37 62 91
« Jeunes ouvriers résistants en Meurthe-et-Moselle »
Pourquoi et comment des jeunes, majoritairement ouvriers mais divers par
leurs convictions, se sont engagés dans l’action résistance si particulière en
milieu industriel urbain ?
Entrée
libre
dimanche 26 août 2018
Editions Kaïros au Livre sur la Place
Editions Kaïros vous attendent au Livre sur la Place du 7 au 9 septembre 2018.
Quatre auteurs seront présents :
- Etienne Thévenin pour : Au bord de l'apocalypse nucléaire (1976-1984)
- Jean-Claude Magrinelli pour : Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Trois tomes ont été publiés :
- 1 Du Front populaire à l'Occupation,
- 2 : Dans la résistance armée,
- 3 : De la Libération à la guerre froide
- Claude Vautrin et Laurent Dehaffreingue pour On ne naît pas Franc-maçon, on le devient
- François Baudin, Regard chrétien sur le monde
lundi 20 août 2018
Etienne Thévenin, auteur de Survivre ou vivre et Au bord de l'apocalypse nucléaire, présent au Livre sur la place 2018, Editions Kaïros
Etienne Thévenin, auteur de Survivre ou vivre ? et Au
bord de l’apocalypse (1976-1984) au Livre sur la Place 2018. Chez Kaïros
Survivre ou vivre ?
L'espérance de vie à la naissance a presque triplé en France comme en
Europe depuis la fin du dix-huitième siècle. Cette mutation majeure a des
répercussions considérables sur la vie des individus, des familles et des
sociétés et sur leurs rapports avec la vie, la mort, les projets d’avenir. Les
« révolutions médicales » se sont succédées, mais les progrès
médicaux et techniques n’expliquent pas à eux seuls ce bouleversement. Le
meilleur accès aux soins, rendu possible par la mise au point de puissants systèmes
de sécurité sociale, a joué un rôle déterminant dans cette évolution.
L'environnement sanitaire, climatique, politique, institutionnel, économique,
éducatif, culturel, religieux et social doit être pris en compte dans le cadre
d’une véritable étude d’écologie humaine. Les évolutions ont en effet suivi des
rythmes différents selon les pays, les régions et les groupes sociaux.
Survivre ou vivre ? Le souhait
d’une longue vie n’est pas la seule aspiration. La personne humaine souhaite
aussi se libérer de la souffrance, de la douleur et s’épanouir dans toutes les
dimensions de son être. Vivre, c’est plus que survivre.
1976-1984
Au
bord de l’apocalypse nuclÉaire
1976-1984
Au
bord de l’apocalypse nuclÉaire
Quelques
minutes auraient suffi à une salve de missiles nucléaires pour traverser
l’Europe. La guerre froide a failli s’achever de la manière la plus effroyable.
Les Occidentaux étaient angoissés par le développement impressionnant du
potentiel militaire soviétique. Les Soviétiques étaient hantés par le souvenir
de l’attaque surprise de leur pays en juin 1941 par les armées d’Hitler.
Comment la paix a-t-elle été, de justesse, sauvée ? Responsables
politiques, militaires, espions, militants, associations, intellectuels,
cinéastes et artistes, églises, enfants se sont mobilisés. Gouvernements et
militaires sont restés très discrets sur ces crises dramatiques ignorées alors
de l’opinion et largement méconnues aujourd’hui encore.
Environ
trente-cinq ans après, il est temps d’en faire mémoire. Leur étude peut nous
aider à mieux comprendre les menaces qui pèsent actuellement sur notre monde.
Historien
et universitaire, Etienne Thévenin
livre dans cet ouvrage les premiers résultats de plusieurs années de
recherches.
Etienne Thévenin est
agrégé, docteur en histoire et habilité
à diriger des recherches. Il enseigne l’histoire contemporaine à l’Université
de Lorraine (Nancy)
Il a publié de
nombreux ouvrages historiques.
vendredi 17 août 2018
Regard chrétien sur le monde (chroniques radiophoniques 2005-2009). François Baudin
Regard chrétien sur le monde (chroniques radiophoniques 2005-2009)
L’enfant qui souffre le martyre
est notre contemporain. Personne, face à la souffrance d’un autre homme, ne
peut rester sourd. Que nous soyons croyants ou non croyants, le regard porté sur
son frère malheureux est le même, comme si l’insupportable vision du mal devait
indigner chaque homme sur cette terre. Le sentiment d’injustice est le même.
L’espoir d’un monde meilleur et plus égalitaire. Et toujours cette question
revient à notre esprit : Qu’as-tu fait de ton frère ?
Qu’est-ce
alors qu’un regard chrétien ? Quelle différence avec celui d’un non
chrétien ?
L’actualité est en permanence
un signe auquel nous devons répondre. Il est urgent pour le monde d’ouvrir un
avenir de dignité, de justice et de partage. Notre actualité se trouve devant
tant de défis. Il y a comme une urgence. Et l’homme ne pourra trouver les
réponses à ces défis que collectivement, chrétien ou pas.
Depuis près de quinze ans François Baudin,
philosophe et historien, partage chaque semaine son regard sur l’actualité à
travers les ondes de RCF Lorraine Nancy.
Lire les chroniques de ce premier volume - c’est d’abord entendre la
voix d’un homme qui croit dans le pouvoir de la parole. C’est accepter de
relire les diagnostics de cette période passée à la lumière du temps présent. en 2018, treize ans après ses débuts,
François Baudin poursuit l’aventure RCF et donne régulièrement à entendre son regard.
COMMANDE
Je commande …… exemplaire(s) de Regard chrétien sur le monde (2005-2009). au prix de 20 €. S’ajoutent
les frais de port : 4,80 €.
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jeudi 16 août 2018
Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le troisième tome : De la Libération à la Guerre froide
Ouvriers
de Lorraine (1936-1946)
Le troisième tome : De la Libération à la Guerre froide
La recherche de Jean-Claude
Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De
1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République
finissante, un État français collaborant avec l’occupant et une IVème
République naissante. L’auteur a consulté, cinq années durant et par
dérogation, l’ensemble des archives de cette période, quelles soient d’origine
préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son
travail vous sont restitués à travers :
Le premier tome : Du Front populaire à l’Occupation
Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 – août 1944)
Le troisième tome : De la
Libération à la Guerre froide raconte la nouvelle donne politique en Lorraine au
lendemain de la Libération. Le mouvement ouvrier revient au premier plan mais
dans un contexte difficile : la reprise économique tarde ; les
pénuries perdurent ; l’épuration est réduite ; la réunification des
partis socialiste et communiste est abandonnée ; la droite désormais
ralliée à de Gaulle se reconstitue ; une minorité quitte la CGT pour
fonder Force Ouvrière. Sont en germe la Guerre froide et la division du
mouvement ouvrier pour une longue période
Jean-Claude Magrinelli est né en 1948 à Auboué. Cadre de la fonction
publique d’État en retraite. Maître ès histoire contemporaine de l’Université
de Nancy I (1974). Chercheur au Cridor et conférencier, il participe aux
travaux du Maitron, du Mémorial des cheminots victimes de la répression et de
l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT. Avec son frère Yves, il a publié en
1985 Antifascisme et Parti communiste en
Meurthe-et-Moselle (1919/1945).
COMMANDE
Je commande …… exemplaire(s) du tome 3 de Ouvriers
de Lorraine De la Libération à la
guerre froide de Jean-Claude Magrinelli. au prix de 20 €. S’ajoutent
les frais de port : 4,80 €.
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mercredi 15 août 2018
Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le deuxième tome : Dans la résistance armée
Ouvriers
de Lorraine (1936-1946)
Le deuxième tome : Dans la
résistance armée
La recherche de Jean-Claude
Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De
1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République
finissante, un État français collaborant avec l’occupant et une IVème
République naissante. L’auteur a consulté, cinq années durant et par
dérogation, l’ensemble des archives de cette période, quelles soient d’origine
préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son
travail vous sont restitués à travers :
Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 – août 1944), est
une analyse de la guerre dans laquelle s’engagent, de façon autonome ou
conjuguée, les forces de répression allemandes et françaises pour exterminer la résistance ouvrière, notamment
dans le département de Meurthe-et-Moselle dont les usines et mines alimentent
l’effort de guerre allemand. Ce fut un échec
Jean-Claude Magrinelli est né en 1948 à Auboué. Cadre de la fonction
publique d’État en retraite. Maître ès histoire contemporaine de l’Université
de Nancy I (1974). Chercheur au Cridor et conférencier, il participe aux
travaux du Maitron, du Mémorial des cheminots victimes de la répression et de
l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT. Avec son frère Yves, il a publié en
1985 Antifascisme et Parti communiste en
Meurthe-et-Moselle (1919/1945).
COMMANDE
Je commande …… exemplaire(s) du tome 2 de Ouvriers
de Lorraine dans la résistance armée de Jean-Claude Magrinelli. au prix de 24 €. S’ajoutent
les frais de port : 4,80 €.
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jeudi 14 juin 2018
Je choisis la cavale par Loïc Schneider
Je choisis la
cavale, Loïc Schneider
Visé par un mandat d’arrêt européen à la suite d’actions anti G20 à
Hambourg, en Allemagne, en 2017, Loïc, militant à Bure contre le projet Cigéo,
dénonce l’acharnement judiciaire à son encontre et annonce se soustraire à la
police.
Le mardi 29 mai, lorsque mon père part au travail, la
police rôde dans la ruelle. L’un d’eux précisera qu’il était présent depuis
3h30 du matin, guettant mon retour au domicile familiale. C’est lorsque ma mère
rentre le soir à 19h30 que 15 policiers réalisent une perquisition de la cave
au grenier. Elle durera 4h, jusqu’à 00h00. La police allemande est également
présente. Ils prennent des clés USB (dont celle de mon père qu’il utilise pour
le travail), des cd, deux disques durs externes (dont celui de ma petite sœur),
une bombe de peinture, des habits (ils recherchent longuement un slip en
particulier, sans succès), le vieux caméscope familial, un feu d’artifice, un
masque de hiboux de la lutte à Bure etc. Des gendarmes de Commercy sont
également présents, profitant de l’occasion pour faire une perquisition en
rapport avec Bure sans préciser les motifs, la fameuse enquête « d’association
de malfaiteurs » ?
Ce qui a surtout motivé le déploiement de 15 policiers, c’est la
manifestation contre le G20 qui a eu lieu à Hambourg l'année dernière. Lors de
cette rencontre des chefs d’État des plus grandes puissances de ce monde et des
leaders des banques centrales, malgré les 20 000 policiers venus de toute
l’Allemagne, le centre-ville d’Hambourg est hors-contrôle. Les gens sont dans la
rue, font face à la police, enflamment des barricades. Le ministre allemand des
finances et l’épouse du président Américain Mélania Trump sont bloqués et
annulent leur déplacement. Impossible de rejoindre le G20. Des prêtres
hébergent dans leurs églises des militantes et militants venus du monde entier.
Impossible pour les leaders capitalistes et grands responsables du
réchauffement climatique de se retrouver en paix. On récolte ce que l’on sème.
Pour reprendre le contrôle de la rue, la police allemande déploiera même une
unité spéciale, fusil d’assaut à la main. Le ministre fédéral de la justice
allemande déclarera « Il n’y aura plus de G20 dans une grande ville
allemande. » Victoire ! Mais a quelle prix ?
Propagande, criminalisation, avis de recherche, le moindre acte de révolte
se retrouve fortement réprimé. La vengeance des puissants s’annonce terrible.
Des appels à la délation sont lancés dans les journaux allemands, publiant des
photos de manifestants le visage découvert lançant des pierres. Ces mêmes
journaux qui pourtant font l’éloge des gens jetant des projectiles sur la
police au Vénézuela (1). Ou comment les médias soi-disant impartiaux jugent ce
qui est politiquement correct et conditionnent l’esprit de révolte. Des
personnes répondront à l’appel de délation lancé par la police d’Hambourg sur
son site internet, une méthode qui évoque de sombres souvenirs. Ce sont 3 343
enquêtes qui ont été ouvertes par le commando spécial d’investigation, qui
possède plus de 13 Terrabytes de données à traiter.
Ce 29 mai, c’est une action policière coordonnée de plusieurs dizaines de
perquisitions à travers l’Europe : Italie, Suisse, Espagne et France. Rien
qu’en Suisse c’est 150 policiers qui sont entrés en action. Le commando spécial
Argus a également participé à l’opération en attaquant un appartement privé et
en menottant et bâillonnant tous les habitants (2). Au même moment, une
soixantaine de policiers entraient au « Kultur Zentrum », cassant toutes les
portes et restant dans la maison pendant une bonne heure. À la fin, ils ont
confisqué et transporté deux remorques remplies d’objets
différents.
Buster Keaton - Cops (1922)
Je n’étais pas chez mes parents, ils n’ont pas laissé de convocation, rien
m'invitant à me rendre au commissariat. Non, je suis directement sous mandat
d’arrêt européen. Recherché par la police. Mes 2 parents seront auditionnés
comme témoins au commissariat. De mémoire, vu qu’ils n’ont reçu aucun papier,
je serais accusé de complicité et aussi de bande organisée pour dégradation,
incendie de bâtiment (peine de 10 + 5 ans), port d’arme catégorie A et violence
sur agent. Vu que j’ai actuellement pas mal de procès dont la moitié ne
devraient pas exister, avant de me rendre à la police afin de me défendre et
comprendre ces nouvelles accusations ahurissantes, je souhaite rentrer en
négociation. Je demande la suppression de la moitié de mes procès qui sont
illégitimes au regard de la vérité et de vos principes légalistes. En effet, je
suis victime d’un acharnement judiciaire et policer. Cette affaire sur le G20
sera mon 6ème procès.
Mon premier procès fut pour complicité d’attaques informatiques avec
Anonymous de l’Opération contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, je me
suis défendu au tribunal expliquant la raison de mon acte. J’ai eu 4 mois de
prison avec sursis et 5 000 € de dédommagement collectif avec les 2 autres
personnes arrêtées. (3)
Mon 2ème procès fut pour complicité d’attaques informatiques avec Anonymous
de l’Opération contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, je me suis
défendu au tribunal expliquant que j’ai déjà été jugé pour ça. Je suis relaxé
par le juge grâce au principe de « Non Bis in Idem » (ne pas être jugé 2 fois
pour la même chose) mais le parquet décide de faire appel. Cette deuxième
audience arrive au mois de septembre 2018. (Procès illégitime) (4)
Mon 3ème procès fut pour « Outrage et rébellion » et « Incitation directe à
la rébellion » lors de la manifestation du 15 septembre 2016 contre la loi
travail. Grâce à une vidéo (5) qui prouve l’inexistence de « l'outrage » et le
mensonge de « l’incitation directe à la rébellion » créé par plusieurs
policiers se mettant d’accord pour délivrer ce faux témoignage. « On est plus nombreux
qu’eux, on leur rentre dedans », ces 2 accusations tombent à l’eau mais je suis
quand même condamné pour « rébellion ».
Alors que je suis victime d’une arrestation qui n’a plus aucun motif
d’interpellation, je suis condamné ce 18 mai à 1 mois de prison ferme si je ne
paye pas les 600€ d’amende dans le mois. Je dois également payer 350 € au
policier au titre de préjudice moral et des frais judiciaires. Reprenons. Des
policiers m’interpellent sous des motifs mensongers, l’un me frappe au visage,
je saigne du nez : on me condamne pour avoir gesticulé des bras et des jambes.
Très bien. Inversons un instant les rôles. Je travestis la vérité avec des
complices : je serais accusé de faux témoignages en réunion. Le policier
gesticule pendant que je le frappe au visage, il saigne du nez : je serais
accusé de violence sur agent ayant entraîné X jours d’ITT. Nous vivons
apparemment dans un pays où existe le principe d’égalité et de justice. S'il y
avait réellement une justice, ces policiers seraient poursuivis pour faux
témoignage et violence hors usage « légitime » de la force. Mais l’impunité
policière puise sa force dans le privilège de l’uniforme et sans abolition des
privilèges, point d’égalité. (Procès illégitime) (6)
Mon 4ème procès fut pour avoir fait tomber la clôture de l’ANDRA autour de
son projet d’enfouissement de déchets nucléaire à Bure. Je me suis défendu au
tribunal expliquant la raison de cet acte collectif. La procureure demande 5
mois de prison ferme et 5 mois de sursis, le juge donnera 4 mois avec sursis.
Le parquet mécontent, décide de faire appel. Je n’ai toujours pas la date.
Voici le compte rendu complet avec les dialogues du procès. (7)
Mon 5ème procès est basé sur mon précédent procès de la clôture de l’ANDRA.
Le commandant de Gendarmerie DUBOIS m’accuse de diffamation suite à un article
de Mediapart (8) retranscrivant le discours que j’ai fait au tribunal. Lorsque
j'y relate mon interpellation, je précise que ce commandant m’a étranglé
pendant plusieurs longues secondes, que je n’arrivais ni à parler, ni à
respirer. Le médecin au début de la GAV notera une rougeur de type griffure de
8 cm sur le cou. Afin de le pousser à la vérité, je fais croire dans mes
échanges téléphoniques et mail non sécurisé que j’ai reçu une vidéo que je
garde pour la fin du procès où l’on voit son étranglement. Le commandant
pendant l’audience précisera (chose qu’il n’avait pas faite dans ses PV
d’auditions) qu’il a entouré avec son bras ma tête afin de me protéger pour que
celle-ci ne cogne pas le sol, il ne reconnaît pas l’étranglement. Je suis
condamné à 1400 € pour « atteinte à l’honneur » et « diffamation » ainsi que
les frais de justice du commandant. Pourquoi n’ai-je pas porter plainte pour
l’étranglement ? Parce que c’est la police qui m’agresse et que l’on porte
plainte chez la police. Parce que j’ai déjà essayé suite au coup de poing que
je me suis pris au visage pendant la manifestation contre la loi travail et que
c’est finalement moi qui suis condamné pour «Rébellion». D’ailleurs, j’ai aussi
été accusé de rébellion le jour où je me suis fait étrangler mais finalement je
suis relaxé de ce chef d’inculpation le jour du procès. Pourtant je gesticulais
des bras et des jambes cachant mes mains et essayant de m’échapper ! Ceci est
le fruit d’un pacte silencieux qui s’est fait naturellement de manière
inconsciente. Tu ne dis rien sur mon étranglement, je ne te poursuivrai pas
pour rébellion. Mais si tu oses le dénoncer, la bande organisée gendarmesque se
fera un plaisir de porter une atteinte à la vérité pour sauver l’honneur du
commandant. Retrouvez-ici le compte rendu de l’audience (9)
Sans l’amnistie par le parlement (grâce à l’article 133-9 code pénal) des
condamnations de ces 3 procès illégitimes ainsi que le désistement de l’appel
du parquet pour la clôture de l’ANDRA, je n’accepterai pas de me rendre dans ce
que l'on nomme avec ignorance justice. Ayant vécu dans leur enceinte
l’acharnement et le mensonge embelli sous le vocabulaire pompeux de la
judiciarisation, mon dégoût m’amène aujourd’hui à ne plus vouloir goûter à leur
injustice. Je choisi la cavale. J’aurai préféré ne pas jouer ce jeu du chat et
de la souris. Mais que voulez vous, je ne suis qu’une souris, ne soyez plus
chat.
Je tiens à préciser que je refuserai l’amnistie ou la grâce si elle est
délivrée par Macron. C’est un arriviste élu pour deux raisons. La première est
qu’il existe un rapport entre le temps de passage à la télévision et le
résultat des élections, comme Macron vient de la finance et que la majorité des
médias appartiennent aux riches, la propagande médiatique est à son avantage.
La deuxième est qu’il a servi de barrage au FN, chose bien triste car mieux que
le bulletin de vote par dépit il existe le pavé de Paris. On peut en faire de
bonnes barricades et c’est un magnifique projectile qui nous permet de ne pas
faire de compromis.
Entre le président ou le parlement, j’opte donc pour la moins mauvaise des
solutions comme dirait Nicolas Hulot sur Bure malgré sa conviction
antérieure « Cigéo je dis non ». Contrairement à ce ministre de
l’environnement, l’amnistie ne me fera pas retourner ma veste. Je continuerai à
dire que le pouvoir est à détruire et non à conquérir. Et si un jour je ne le
pense plus, ne m’écoutez plus et fuyez loin de moi. D’ailleurs, n’attendez rien
de moi, attendez tout de vous. Aucun représentant, soyons nos propres maîtres.
Considérant les révoltes et grèves actuelles contre la politique du
gouvernement macron, si une révolution venait à arriver, celle-ci permettrait
peut-être, comme cela s'est déjà vu historiquement, l’amnistie des prisonniers
politiques et donc l’abandon des condamnations. Et qui sait, l’agitation
gagnera peut-être aussi l’Allemagne !
Gendarmes, policiers, juges et gouvernants, en l’attente de vous voir
quitter votre position oppressive et dominatrice En l’attente de vous voir la
quitter soit par vous même, soit par la contrainte révolutionnaire. Veuillez
accepter ce modeste présent, ces quelques mots que je jette à la gueule des
puissants. Puissiez-vous me retrouver ou avoir la sagesse, abandonnant ces
procès inutiles, de me laisser venir à vous.
Que l’éclat de la vérité triomphe sur l’obscurité des préjugés.
Que l’insurrection vienne.
Force aux 6 personnes encore incarcéré·e·s actuellement en Allemagne suite
aux manifestations du G20.
Force aux victimes des violences policières si souvent invisibilisées ou
stigmatisées.
Mort à la propagande d’État
Mort à l’oppression
Mort aux privilèges
Vive la liberté
Vive l’anarchie
L’anarchie n’est point le chaos, mais comme disait Proudhon "l’ordre
sans le pouvoir".
À ne pas manquer : le documentaire d’Arte « Une histoire de
l’anarchisme »(10) de Tancrède Ramonet pour chasser le brouillard entourant
l'idéal.
Lisons, osons nos rêves et demain sera beau.
PS : Il y a une manifestation le 16 juin à Bar-le-Duc contre le projet
d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure. Vu le mandat d'arrêt, je ne
compte pas prendre le risque d'y aller. Mais vous, peut-être que vous avez
cette chance de pouvoir manifester ! Il y a un projet fou à enterrer et une
forêt à protéger.
Loïc
contact : loiccitation@riseup.net (possibilité d'échanger avec une clé pgp
mais les flics savent quand même à qui vous écrivez)
_________________________________________________
(1) : https://twitter.com/LizziePhelan/status/885846434549039105
(2) : https://de.indymedia.org/node/21450
(3) : [Info Audience] https://reporterre.net/Des-Anonymous-antinucleaires-ont-ete-juges-a-Nancy
[Info Appel] https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1866759306671319
(4) : [1er Audience] ->
https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1736786393001945
[Compte Rendu] -> https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1739794756034442
[Presse] -> http://www.epris-de-justice.info/anonymous-contre-la-police/
[Délibéré] ->
https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1756829050997679
(5) : https://www.youtube.com/watch?v=PGxafUpEsec
(6) :
https://paris-luttes.info/loi-travail-rebellion-condamne-a-1-000-eur-7788?lang=fr
[Vidéo coup de poing]https://youtu.be/73HZX1p2sa0
(7) : [Brochure Procès] https://vmc.camp/wp-content/uploads/2017/07/SachezQueV2PPP.pdf
(8) :
https://blogs.mediapart.fr/sauvonslaforet/blog/070617/bure-nous-assumons-le-sabotage-face-au-desastre-nucleaire
(9) : [Procès Diffamation] -- Mesdames, Messieurs les jurés.. https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/2225096040837642
(10) : Pour visionner le documentaire d'ARTE :
http://sites.arte.tv/anarchisme/fr/ni-dieu-ni-maitre-une-histoire-de-lanarchisme-12-anarchie
Sur YouTube : https://youtu.be/7jQoQFPGd0Q
[HD] Dispo en streaming ici : Partie 1 -
https://openload.co/f/FvdXqwA0ycs Partie 2 - https://openload.co/f/Y00Wge8uF10
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samedi 26 mai 2018
Conférence : A propos de la loi de vigilance et du secret des affaires
Conférence de Dominique Potier,
député de la 5ème circonscription
de Meurthe et Moselle
débat en présence de
Marcel
Gay : écrivain journaliste grand reporter
créateur d’Infodujour
Claude Vautrin : écrivain
journaliste grand reporter
« A propos de la loi de vigilance
et du secret des affaires »
Co organisée par
la section de Nancy de la Ligue
des Droits de l’Homme,
et l’association Philo Kaïros
lundi 4 juin 2018 à 19h
MJC Pichon, 7 boulevard du
Recteur Senn, Nancy
Entrée libre, sans inscription
Section de Nancy
vendredi 18 mai 2018
LA SOURCE DE L'ANTISÉMITISME
Il est actuellement beaucoup question de l'antisémitisme qui
sévit en France. C'est très bien d'en parler, l'antisémitisme est une plaie
dangereuse qui induit une pression difficile sur les Français juifs et qui
entretient un mauvais esprit nuisible à la paix sociale. Il ne faut pas le
laisser s'inscrire dans le paysage comme si c'était normal.
C'est encore mieux si c'est un non-Juif qui en parle pour le
dénoncer, c'est important. Quand un Juif dénonce l'antisémitisme, c'est normal
et c'est bien le moins qu'il puisse faire, mais quand c'est un non-Juif, c'est
plus fort car c'est une démarche citoyenne que l'on peut regarder comme
courageuse.
Le problème qui subsiste, si l'on se contente de dire de
l'antisémitisme, que ce n'est pas bien, c'est qu'il faut en évoquer la cause,
sinon, cela limite beaucoup l'utilité de cette dénonciation. Il est très
important de distinguer antisionisme et antisémitisme : le premier est une
opinion politique que chacun peut avoir, le second est une infraction pénale.
La cause de l'antisémitisme a considérablement évolué durant
les dernières décennies.
En l’occurrence, je peux apporter un témoignage
personnel : quand j'étais gosse, on me traitait de « sale Juif »
parce que j'avais tué le Bon Dieu tout en sachant évidemment que c'était faux.
On me méprisait ou on me détestait non pas pour quelque chose que j'avais fait,
mais pour ce que j'étais, tout simplement. J'étais un sale Juif, c'est tout.
Aujourd'hui, les choses évoluent de façon inquiétante. On ne
déteste plus les Juifs pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils font ou sont
censés faire : On déteste les Juifs parce qu'ils sont tous présumés
apporter leur soutien à l’État d'Israël alors que celui-ci multiplie les crimes
de guerre et viole au quotidien toutes les conventions internationales qu'il a
signées avec un mépris total pour les nombreux rappels à l'ordre qu'il reçoit
régulièrement de la part de la Communauté internationale. C'est un cas unique
au monde.
Ai-je besoin de rappeler les plus récents assassinats dont
il s'est encore rendu coupable à la frontière avec la Bande de Gaza :
jusqu'à 100 manifestants Palestiniens tués par balles ? Rappelons au
passage que la position de ce territoire est totalement inédite sur le plan
juridique c'est-à-dire totalement illégale au plan international puisqu'il
s'agit d'un blocus total et armé. C'est simplement parce qu'ils protestaient
contre cette situation illégale qui ruine leur avenir que ces malheureux ont
été assassinés.
Toute cette violence au quotidien, la colonisation illégale
scandaleuse - tout ce mépris apporté au Droit - induit un sentiment de révolte
tout à fait justifié chez les Français musulmans ou d'origine arabe et alimente
de plus en plus un sentiment d'injustice susceptible de conduire les plus
jeunes à jouer la carte de la violence contre les Français juifs, même si,
comme moi, ils ne se retrouvent pas du tout dans la politique du Gouvernement
israélien. Il n'y a rien de religieux dans cette dynamique anti-juive.
De ce fait, la façon la plus efficace de lutter contre
l'antisémitisme d'aujourd'hui consiste à ne jamais rater une occasion de
dénoncer la politique d’Israël et de ses complices - dont la France et les
États-Unis - comme je suis en train de le faire. C'est un préalable incontournable
si l'on veut être efficace contre l'antisémitisme.
Les Français juifs devraient être les plus actifs en ce sens
car il y a clairement une volonté politique israélienne d'apparaître vraiment
tout à fait détestable afin de favoriser l'antisémitisme partout comme en
France. Cela peut sembler paradoxal, mais cela ne l'est pas du tout si l'on y
réfléchit trente secondes : plus Israël est détestable et plus il y a de
l’antisémitisme et, plus il y a de l'antisémitisme, plus les Juifs du Monde se
rapprochent d'Israël et le renforcent, soit en déménageant vers Israël,
aggravant ainsi la colonisation illégale, ce qui soutient le pouvoir en place,
soit en donnant de l'argent pour renforcer l'armée israélienne avec les effets
que j'évoquais il y a un instant.
Pour combattre maintenant l'antisémitisme, il faut décrire
sa connexion directe avec le caractère inacceptable de la politique criminelle
israélienne !
Yves Lubraniecki
lundi 26 mars 2018
CLAUDE
VAUTRIN
dialogue
avec
LAURENT DEHAFFREINGUE
On ne naît pas
franc-maçon,
on le devient
Kaïros / Témoignage
Dans une littérature maçonnique pourtant
prolixe, il est rarement donné de partager le vécu d’un Franc-maçon. Dans On ne
naît pas franc-maçon, on le devient,
ils sont deux, un jeune maître et son aîné, à lever le voile sur leur
engagement, ce qu’il implique dans la « vraie vie ». Nourri de la
Tradition, comme d’expériences et de réflexions ancrées dans l’actualité, ce
dialogue est une belle occasion de découvrir, de l’intérieur et au-delà de
clichés, une Franc-maçonnerie vivante !
BON DE COMMANDE
Kairos
33, rue Ludovic Beauchet
Nancy 54000
Kairos-nancy@laposte.net
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On ne naît pas Franc-maçon,
on ne devient
Claude Vautrin
dialogue avec
Laurent Dehaffreingue
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