A l’approche de Noël, n’oublions pas Gaza
« Noël se lève à l’horizon, l’attente de la paix promise à tous les hommes se fait ardente »
Comment pourrions nous oublier
les souffrances des peuples du Moyen orient, de Syrie, de Palestine, de Gaza
lorsque dans quelques heures nous allons fêter la venue de celui qui annonce la paix et la douceur pour le monde ?
Aujourd’hui nous pensons à vous.
En ces jours qui précèdent Noël,
n’oublions pas Gaza. Gaza au fond de l’abîme. Gaza dans une interminable
tempête. Gaza sans eau potable, sous le froid et dans les inondations.
Gaza qui vit sous un blocus
inhumain imposé par Israël depuis plus de 6 ans, en violation de la Quatrième
Convention de Genève. Intolérable punition collective qui ruine l’économie et empêche
toute vie de s’épanouir.
Attaques meurtrières, assassinats ciblés, bombardements
aériens, tirs de la marine israélienne contre les pêcheurs, tirs contre les
paysans, incursions armées terrestres...
Le commissaire de l’UNRWA
(organisme de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) a récemment déclaré que Gaza
est en train de devenir inhabitable.
Depuis un an la situation s’est
dégradée, après la destruction des tunnels par l’Egypte :
-les entrées
de carburant ont considérablement diminué ;
-la centrale
électrique ne fournit que quelques heures d’électricité par jour ;
-les services
hospitaliers sont sévèrement atteints ;
-faute
d’énergie pour le pompage, les eaux usées ne sont plus traitées, les égouts se
déversent dans les rues, inondées par des eaux fétides ;
-l’eau, trop salée
et polluée, est impropre à la consommation, avec une perspective de destruction
irréversible, à court terme, de la nappe phréatique ;
-la quantité
de denrées alimentaires reste insuffisante : 1 700 000 personnes sont
condamnées à la misère, 70 % de la population dépend de l’aide humanitaire.
Devant cette catastrophique
humaine, il est urgent d’exiger de nos dirigeants la levée immédiate du blocus
de Gaza.
Gaza ressemble à la crèche de
Bethléem : étable ouverte sans porte, froide, démunie et si pauvre…comme le sont les enfants de Palestine et de Syrie. Le regard de ces enfants
comme leur silence nous interrogent. Nous pensons à vous.
Pourtant le bruit infernal de la
guerre, les tragédies qui frappent cette région du monde n’étoufferont pas
l’espoir porté par l’enfant de Bethléem.
Aujourd’hui
nous devons réfléchir au sens de Noël, cette fête de la confiance et de
l’espérance, qui l’emporte sur l’incertitude et le pessimisme.
Voilà
le cadeau le plus précieux offert par les peuples du Moyen Orient : l’humanité
ne doit pas être abandonnée à ses démons.
La
lumière de la paix qui est née à Bethléem régnera sur tout l’univers. Comment
pourrions nous y résister. ?Aujourd’hui nous croyons à une paix juste et
durable. Aujourd’hui nous pensons à nos frères du Moyen Orient.
François
Baudin
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