vendredi 3 janvier 2014

La libération du Père Vandenbeusch nous encourage à espérer



La libération du Père Vandenbeusch nous encourage à espérer

La libération du Père Georges Vandenbeusch a été la bonne nouvelle de ce début d’année. N’oublions pas les six autres Français toujours retenus en otages.
Cette libération nous encourage à espérer en cette nouvelle année 2014. Alors que la guerre en maints endroits fait rage, une lueur d’espérance venue d’Afrique est soudainement apparue et a éclairé nos consciences. Ecoutons les cris de paix qui montent de ce continent martyr. Il est temps d’arrêter la violence partout où elle étouffe nos attentes et nos aspirations vers un monde plus juste et plus humain.
Le vœu de tous les peuples en ce début d’année est de pouvoir vivre en paix. En fraternité. Car la fraternité éteint la guerre. Elle est le fondement, la route vers la paix, et elle habite dans le cœur de chaque homme.
Chacun doit œuvrer pour que le monde devienne cette communauté où l’homme prend soin de l’autre homme, quelle que soit son origine, son pays, sa couleur, sa religion. Ne soyons pas indifférents, ne restons pas immobiles. Ne restons pas sourds.

La guerre libyenne déclenchée en 2011 par Nicolas Sarkozy n’en finit pas de déstabiliser le continent africain, auparavant épargné par le péril djihadiste. Les interventions militaires françaises au Mali et en Centrafrique sont les conséquences dramatiques de cette intervention en Libye. Aujourd’hui un peu partout, des foyers d’instabilité provoquent des milliers de morts. Ces foyers aujourd’hui sont loin d’être éteints.
Ceux qui prétendent le contraire se trompent. Le président Hollande s’est présenté en vainqueur en septembre 2013 à Bamako lors de l’investiture du Président malien. Cela ne correspond pas à la réalité sur le terrain car aucun des problèmes que rencontrent ce pays, oui aucun, n’est réglé.
La France qui souhaite se faire passer pour le pompier de l’Afrique, la France qui se présente comme une nation démocratique dont l’unique intention est de libérer les peuples de la tyrannie, n’est-elle pas en réalité le pyromane de l’Afrique et ne souhaite-elle pas y maintenir son leadership économique ?
Les dizaines d’intervention en Centrafrique comme au Mali menées par la France depuis des décennies tendent à prouver qu’aucune intervention extérieure ne peut déboucher sur plus de démocratie, de justice et de paix.

Avoir présenté,, en 2011, les activistes libyens comme des individus épris de démocratie et de droits de l’homme a permis au gouvernement français de s’abriter derrière la morale et de les armer massivement. En réalité la plupart de ces hommes n’étaient que des islamistes soutenus par les dictatures arabes du Golfe qui se moquent de la démocratie comme d’une guigne.

Chaque homme et encore plus chaque dirigeant de grande puissance sera appelé « à rendre compte des violences et des injustices présentes dans le monde dont ils portent la responsabilité et qui ne peuvent laisser personnes indifférents et inertes »

La mondialisation devrait nous rapprocher les uns des autres. Mais en fait elle ne rend pas plus fraternel si elle est fondée sur l’individualisme, la compétition généralisée, la recherche du profit, l’exploitation de son prochain, l’abandon des plus faibles, le pillage des ressources… Une grande partie des réserves en ressources se situe justement sur le continent africain ; continent sans cesse convoité par les puissants.


Faisons qu’en 2014, la mondialisation ne soit pas un obstacle à la fraternité qui est la vocation de l’humanité. 

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