mercredi 12 septembre 2018

Aimer la vie à en mourir : conférence sur les ouvriers de Lorraine (1936-1946) le 27 septembre 2018 à la MJC Pichon ( Nancy)




A la MJC Pichon, rue du docteur Senn à Nancy le 27 septembre 2018 : 

AIMER LA LIBERTE A EN MOURIR



A l’occasion de la sortie de l’ouvrage de Jean-Claude Magrinelli : Ouvriers de Lorraine (1936-1946), en 3 volumes : 1 Du Front populaire à l’Occupation, 2 Dans la résistance armée, 3 De la Libération à la Guerre froide
L’association Kaïros vous invite à 2 conférences et au vernissage de l’exposition

Des ouvriers du bassin de Nancy combattent l’occupant
et son complice de Vichy
Proposée par l'Association CRIDOR, Institut d’Histoire Sociale de la CGT 54, Fédération 54 du Parti communiste avec le fond documentaire des Archives départementales.
Exposition présentée sous la forme de 10 panneaux illustrés 
Vernissage le jeudi 27 septembre à 18 h. (jusqu’au 10 octobre 2018)

Conférence à 19 h le 27 septembre
par Jean Claude MAGRINELLI, historien, chercheur au CRIDOR 
 « Jeunes de Meurthe-et-Moselle sous l’Occupation, les temps difficiles des prises de conscience et des engagements »
L’Occupant et le régime de Vichy d’une part, les forces de la Résistance notamment communiste d’autre part, ont fortement sollicité la jeunesse. Comment y a- t -elle répondu ?
Conférence le lundi 8 octobre à 14h - sur réservation au 03 83 37 62 91
« Jeunes ouvriers résistants en Meurthe-et-Moselle »
Pourquoi et comment des jeunes, majoritairement ouvriers mais divers par leurs convictions, se sont engagés dans l’action résistance si particulière en milieu industriel urbain ?
Entrée libre

dimanche 26 août 2018

Editions Kaïros au Livre sur la Place


Editions Kaïros vous attendent au Livre sur la Place du 7 au 9 septembre 2018.
Quatre auteurs seront présents :

  • Etienne Thévenin pour : Au bord de l'apocalypse nucléaire (1976-1984)

  1. Jean-Claude Magrinelli pour : Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Trois tomes ont été publiés : 
  2. 1 Du Front populaire à l'Occupation
  3. 2 : Dans la résistance armée
  4. 3 : De la Libération à la guerre froide

  • Claude Vautrin et Laurent Dehaffreingue pour On ne naît pas Franc-maçon, on le devient
  • François Baudin, Regard chrétien sur le monde

lundi 20 août 2018

Etienne Thévenin, auteur de Survivre ou vivre et Au bord de l'apocalypse nucléaire, présent au Livre sur la place 2018, Editions Kaïros



Etienne Thévenin, auteur de Survivre ou vivre ? et Au bord de l’apocalypse (1976-1984) au Livre sur la Place 2018. Chez Kaïros


                 Survivre ou vivre ?





L'espérance de vie à la naissance a presque triplé en France comme en Europe depuis la fin du dix-huitième siècle. Cette mutation majeure a des répercussions considérables sur la vie des individus, des familles et des sociétés et sur leurs rapports avec la vie, la mort, les projets d’avenir. Les « révolutions médicales » se sont succédées, mais les progrès médicaux et techniques n’expliquent pas à eux seuls ce bouleversement. Le meilleur accès aux soins, rendu possible par la mise au point de puissants systèmes de sécurité sociale, a joué un rôle déterminant dans cette évolution. L'environnement sanitaire, climatique, politique, institutionnel, économique, éducatif, culturel, religieux et social doit être pris en compte dans le cadre d’une véritable étude d’écologie humaine. Les évolutions ont en effet suivi des rythmes différents selon les pays, les régions et les groupes sociaux.

Survivre ou vivre ? Le souhait d’une longue vie n’est pas la seule aspiration. La personne humaine souhaite aussi se libérer de la souffrance, de la douleur et s’épanouir dans toutes les dimensions de son être. Vivre, c’est plus que survivre. 



1976-1984
Au bord de l’apocalypse nuclÉaire 





1976-1984
Au bord de l’apocalypse nuclÉaire

Quelques minutes auraient suffi à une salve de missiles nucléaires pour traverser l’Europe. La guerre froide a failli s’achever de la manière la plus effroyable. Les Occidentaux étaient angoissés par le développement impressionnant du potentiel militaire soviétique. Les Soviétiques étaient hantés par le souvenir de l’attaque surprise de leur pays en juin 1941 par les armées d’Hitler. Comment la paix a-t-elle été, de justesse, sauvée ? Responsables politiques, militaires, espions, militants, associations, intellectuels, cinéastes et artistes, églises, enfants se sont mobilisés. Gouvernements et militaires sont restés très discrets sur ces crises dramatiques ignorées alors de l’opinion et largement méconnues aujourd’hui encore.
Environ trente-cinq ans après, il est temps d’en faire mémoire. Leur étude peut nous aider à mieux comprendre les menaces qui pèsent actuellement sur notre monde.
Historien et universitaire, Etienne Thévenin livre dans cet ouvrage les premiers résultats de plusieurs années de recherches.

Etienne Thévenin est agrégé, docteur en histoire et habilité à diriger des recherches. Il enseigne l’histoire contemporaine à l’Université de Lorraine (Nancy)

Il a publié de nombreux ouvrages historiques.


vendredi 17 août 2018

Regard chrétien sur le monde (chroniques radiophoniques 2005-2009). François Baudin




Regard chrétien sur le monde (chroniques radiophoniques 2005-2009)
L’enfant qui souffre le martyre est notre contemporain. Personne, face à la souffrance d’un autre homme, ne peut rester sourd. Que nous soyons croyants ou non croyants, le regard porté sur son frère malheureux est le même, comme si l’insupportable vision du mal devait indigner chaque homme sur cette terre. Le sentiment d’injustice est le même. L’espoir d’un monde meilleur et plus égalitaire. Et toujours cette question revient à notre esprit : Qu’as-tu fait de ton frère ?
Qu’est-ce alors qu’un regard chrétien ? Quelle différence avec celui d’un non chrétien ?
L’actualité est en permanence un signe auquel nous devons répondre. Il est urgent pour le monde d’ouvrir un avenir de dignité, de justice et de partage. Notre actualité se trouve devant tant de défis. Il y a comme une urgence. Et l’homme ne pourra trouver les réponses à ces défis que collectivement, chrétien ou pas.





Depuis près de quinze ans François Baudin, philosophe et historien, partage chaque semaine son regard sur l’actualité à travers les ondes de RCF Lorraine Nancy.
Lire les chroniques de ce premier volume - c’est d’abord entendre la voix d’un homme qui croit dans le pouvoir de la parole. C’est accepter de relire les diagnostics de cette période passée à la lumière du temps présent. en 2018, treize ans après ses débuts, 
François Baudin poursuit l’aventure RCF et donne régulièrement à entendre son regard.






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33, rue Ludovic Beauchet
Nancy 54000
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jeudi 16 août 2018

Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le troisième tome : De la Libération à la Guerre froide




Ouvriers de Lorraine (1936-1946)
Le troisième tome : De la Libération à la Guerre froide

La recherche de Jean-Claude Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De 1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République finissante, un État français collaborant avec l’occupant et une IVème République naissante. L’auteur a consulté, cinq années durant et par dérogation, l’ensemble des archives de cette période, quelles soient d’origine préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son travail vous sont restitués à travers :
Le premier tome : Du Front populaire à l’Occupation
Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 – août 1944)
Le troisième tome : De la Libération à la Guerre froide raconte la nouvelle donne politique en Lorraine au lendemain de la Libération. Le mouvement ouvrier revient au premier plan mais dans un contexte difficile : la reprise économique tarde ; les pénuries perdurent ; l’épuration est réduite ; la réunification des partis socialiste et communiste est abandonnée ; la droite désormais ralliée à de Gaulle se reconstitue ; une minorité quitte la CGT pour fonder Force Ouvrière. Sont en germe la Guerre froide et la division du mouvement ouvrier pour une longue période



Jean-Claude Magrinelli est né en 1948 à Auboué. Cadre de la fonction publique d’État en retraite. Maître ès histoire contemporaine de l’Université de Nancy I (1974). Chercheur au Cridor et conférencier, il participe aux travaux du Maitron, du Mémorial des cheminots victimes de la répression et de l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT. Avec son frère Yves, il a publié en 1985 Antifascisme et Parti communiste en Meurthe-et-Moselle (1919/1945).



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mercredi 15 août 2018

Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le deuxième tome : Dans la résistance armée



Ouvriers de Lorraine (1936-1946)
Le deuxième tome : Dans la résistance armée

La recherche de Jean-Claude Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De 1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République finissante, un État français collaborant avec l’occupant et une IVème République naissante. L’auteur a consulté, cinq années durant et par dérogation, l’ensemble des archives de cette période, quelles soient d’origine préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son travail vous sont restitués à travers :

Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 – août 1944), est une analyse de la guerre dans laquelle s’engagent, de façon autonome ou conjuguée, les forces de répression allemandes et françaises pour exterminer la résistance ouvrière, notamment dans le département de Meurthe-et-Moselle dont les usines et mines alimentent l’effort de guerre allemand. Ce fut un échec


Jean-Claude Magrinelli est né en 1948 à Auboué. Cadre de la fonction publique d’État en retraite. Maître ès histoire contemporaine de l’Université de Nancy I (1974). Chercheur au Cridor et conférencier, il participe aux travaux du Maitron, du Mémorial des cheminots victimes de la répression et de l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT. Avec son frère Yves, il a publié en 1985 Antifascisme et Parti communiste en Meurthe-et-Moselle (1919/1945).



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jeudi 14 juin 2018

Je choisis la cavale par Loïc Schneider





Je choisis la cavale, Loïc Schneider  
Visé par un mandat d’arrêt européen à la suite d’actions anti G20 à Hambourg, en Allemagne, en 2017, Loïc, militant à Bure contre le projet Cigéo, dénonce l’acharnement judiciaire à son encontre et annonce se soustraire à la police.

Le mardi 29 mai, lorsque mon père part au travail, la police rôde dans la ruelle. L’un d’eux précisera qu’il était présent depuis 3h30 du matin, guettant mon retour au domicile familiale. C’est lorsque ma mère rentre le soir à 19h30 que 15 policiers réalisent une perquisition de la cave au grenier. Elle durera 4h, jusqu’à 00h00. La police allemande est également présente. Ils prennent des clés USB (dont celle de mon père qu’il utilise pour le travail), des cd, deux disques durs externes (dont celui de ma petite sœur), une bombe de peinture, des habits (ils recherchent longuement un slip en particulier, sans succès), le vieux caméscope familial, un feu d’artifice, un masque de hiboux de la lutte à Bure etc. Des gendarmes de Commercy sont également présents, profitant de l’occasion pour faire une perquisition en rapport avec Bure sans préciser les motifs, la fameuse enquête « d’association de malfaiteurs » ? 
Ce qui a surtout motivé le déploiement de 15 policiers, c’est la manifestation contre le G20 qui a eu lieu à Hambourg l'année dernière. Lors de cette rencontre des chefs d’État des plus grandes puissances de ce monde et des leaders des banques centrales, malgré les 20 000 policiers venus de toute l’Allemagne, le centre-ville d’Hambourg est hors-contrôle. Les gens sont dans la rue, font face à la police, enflamment des barricades. Le ministre allemand des finances et l’épouse du président Américain Mélania Trump sont bloqués et annulent leur déplacement. Impossible de rejoindre le G20. Des prêtres hébergent dans leurs églises des militantes et militants venus du monde entier. Impossible pour les leaders capitalistes et grands responsables du réchauffement climatique de se retrouver en paix. On récolte ce que l’on sème. Pour reprendre le contrôle de la rue, la police allemande déploiera même une unité spéciale, fusil d’assaut à la main. Le ministre fédéral de la justice allemande déclarera « Il n’y aura plus de G20 dans une grande ville allemande. » Victoire ! Mais a quelle prix ?
Propagande, criminalisation, avis de recherche, le moindre acte de révolte se retrouve fortement réprimé. La vengeance des puissants s’annonce terrible. Des appels à la délation sont lancés dans les journaux allemands, publiant des photos de manifestants le visage découvert lançant des pierres. Ces mêmes journaux qui pourtant font l’éloge des gens jetant des projectiles sur la police au Vénézuela (1). Ou comment les médias soi-disant impartiaux jugent ce qui est politiquement correct et conditionnent l’esprit de révolte. Des personnes répondront à l’appel de délation lancé par la police d’Hambourg sur son site internet, une méthode qui évoque de sombres souvenirs. Ce sont 3 343 enquêtes qui ont été ouvertes par le commando spécial d’investigation, qui possède plus de 13 Terrabytes de données à traiter.
Ce 29 mai, c’est une action policière coordonnée de plusieurs dizaines de perquisitions à travers l’Europe : Italie, Suisse, Espagne et France. Rien qu’en Suisse c’est 150 policiers qui sont entrés en action. Le commando spécial Argus a également participé à l’opération en attaquant un appartement privé et en menottant et bâillonnant tous les habitants (2). Au même moment, une soixantaine de policiers entraient au « Kultur Zentrum », cassant toutes les portes et restant dans la maison pendant une bonne heure. À la fin, ils ont confisqué et transporté deux remorques remplies d’objets différents.                                                                                                
Buster Keaton - Cops (1922)
Je n’étais pas chez mes parents, ils n’ont pas laissé de convocation, rien m'invitant à me rendre au commissariat. Non, je suis directement sous mandat d’arrêt européen. Recherché par la police. Mes 2 parents seront auditionnés comme témoins au commissariat. De mémoire, vu qu’ils n’ont reçu aucun papier, je serais accusé de complicité et aussi de bande organisée pour dégradation, incendie de bâtiment (peine de 10 + 5 ans), port d’arme catégorie A et violence sur agent. Vu que j’ai actuellement pas mal de procès dont la moitié ne devraient pas exister, avant de me rendre à la police afin de me défendre et comprendre ces nouvelles accusations ahurissantes, je souhaite rentrer en négociation. Je demande la suppression de la moitié de mes procès qui sont illégitimes au regard de la vérité et de vos principes légalistes. En effet, je suis victime d’un acharnement judiciaire et policer. Cette affaire sur le G20 sera mon 6ème procès. 
Mon premier procès fut pour complicité d’attaques informatiques avec Anonymous de l’Opération contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, je me suis défendu au tribunal expliquant la raison de mon acte. J’ai eu 4 mois de prison avec sursis et 5 000 € de dédommagement collectif avec les 2 autres personnes arrêtées. (3)
Mon 2ème procès fut pour complicité d’attaques informatiques avec Anonymous de l’Opération contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, je me suis défendu au tribunal expliquant que j’ai déjà été jugé pour ça. Je suis relaxé par le juge grâce au principe de « Non Bis in Idem » (ne pas être jugé 2 fois pour la même chose) mais le parquet décide de faire appel. Cette deuxième audience arrive au mois de septembre 2018. (Procès illégitime) (4) 
Mon 3ème procès fut pour « Outrage et rébellion » et « Incitation directe à la rébellion » lors de la manifestation du 15 septembre 2016 contre la loi travail. Grâce à une vidéo (5) qui prouve l’inexistence de « l'outrage » et le mensonge de « l’incitation directe à la rébellion » créé par plusieurs policiers se mettant d’accord pour délivrer ce faux témoignage. « On est plus nombreux qu’eux, on leur rentre dedans », ces 2 accusations tombent à l’eau mais je suis quand même condamné pour « rébellion ».
Alors que je suis victime d’une arrestation qui n’a plus aucun motif d’interpellation, je suis condamné ce 18 mai à 1 mois de prison ferme si je ne paye pas les 600€ d’amende dans le mois. Je dois également payer 350 € au policier au titre de préjudice moral et des frais judiciaires. Reprenons. Des policiers m’interpellent sous des motifs mensongers, l’un me frappe au visage, je saigne du nez : on me condamne pour avoir gesticulé des bras et des jambes. Très bien. Inversons un instant les rôles. Je travestis la vérité avec des complices : je serais accusé de faux témoignages en réunion. Le policier gesticule pendant que je le frappe au visage, il saigne du nez : je serais accusé de violence sur agent ayant entraîné X jours d’ITT. Nous vivons apparemment dans un pays où existe le principe d’égalité et de justice. S'il y avait réellement une justice, ces policiers seraient poursuivis pour faux témoignage et violence hors usage « légitime » de la force. Mais l’impunité policière puise sa force dans le privilège de l’uniforme et sans abolition des privilèges, point d’égalité. (Procès illégitime) (6)
Mon 4ème procès fut pour avoir fait tomber la clôture de l’ANDRA autour de son projet d’enfouissement de déchets nucléaire à Bure. Je me suis défendu au tribunal expliquant la raison de cet acte collectif. La procureure demande 5 mois de prison ferme et 5 mois de sursis, le juge donnera 4 mois avec sursis. Le parquet mécontent, décide de faire appel. Je n’ai toujours pas la date. Voici le compte rendu complet avec les dialogues du procès. (7) 
Mon 5ème procès est basé sur mon précédent procès de la clôture de l’ANDRA. Le commandant de Gendarmerie DUBOIS m’accuse de diffamation suite à un article de Mediapart (8) retranscrivant le discours que j’ai fait au tribunal. Lorsque j'y relate mon interpellation, je précise que ce commandant m’a étranglé pendant plusieurs longues secondes, que je n’arrivais ni à parler, ni à respirer. Le médecin au début de la GAV notera une rougeur de type griffure de 8 cm sur le cou. Afin de le pousser à la vérité, je fais croire dans mes échanges téléphoniques et mail non sécurisé que j’ai reçu une vidéo que je garde pour la fin du procès où l’on voit son étranglement. Le commandant pendant l’audience précisera (chose qu’il n’avait pas faite dans ses PV d’auditions) qu’il a entouré avec son bras ma tête afin de me protéger pour que celle-ci ne cogne pas le sol, il ne reconnaît pas l’étranglement. Je suis condamné à 1400 € pour « atteinte à l’honneur » et « diffamation » ainsi que les frais de justice du commandant. Pourquoi n’ai-je pas porter plainte pour l’étranglement ? Parce que c’est la police qui m’agresse et que l’on porte plainte chez la police. Parce que j’ai déjà essayé suite au coup de poing que je me suis pris au visage pendant la manifestation contre la loi travail et que c’est finalement moi qui suis condamné pour «Rébellion». D’ailleurs, j’ai aussi été accusé de rébellion le jour où je me suis fait étrangler mais finalement je suis relaxé de ce chef d’inculpation le jour du procès. Pourtant je gesticulais des bras et des jambes cachant mes mains et essayant de m’échapper ! Ceci est le fruit d’un pacte silencieux qui s’est fait naturellement de manière inconsciente. Tu ne dis rien sur mon étranglement, je ne te poursuivrai pas pour rébellion. Mais si tu oses le dénoncer, la bande organisée gendarmesque se fera un plaisir de porter une atteinte à la vérité pour sauver l’honneur du commandant. Retrouvez-ici le compte rendu de l’audience (9)
Sans l’amnistie par le parlement (grâce à l’article 133-9 code pénal) des condamnations de ces 3 procès illégitimes ainsi que le désistement de l’appel du parquet pour la clôture de l’ANDRA, je n’accepterai pas de me rendre dans ce que l'on nomme avec ignorance justice. Ayant vécu dans leur enceinte l’acharnement et le mensonge embelli sous le vocabulaire pompeux de la judiciarisation, mon dégoût m’amène aujourd’hui à ne plus vouloir goûter à leur injustice. Je choisi la cavale. J’aurai préféré ne pas jouer ce jeu du chat et de la souris. Mais que voulez vous, je ne suis qu’une souris, ne soyez plus chat. 
Je tiens à préciser que je refuserai l’amnistie ou la grâce si elle est délivrée par Macron. C’est un arriviste élu pour deux raisons. La première est qu’il existe un rapport entre le temps de passage à la télévision et le résultat des élections, comme Macron vient de la finance et que la majorité des médias appartiennent aux riches, la propagande médiatique est à son avantage. La deuxième est qu’il a servi de barrage au FN, chose bien triste car mieux que le bulletin de vote par dépit il existe le pavé de Paris. On peut en faire de bonnes barricades et c’est un magnifique projectile qui nous permet de ne pas faire de compromis.
Entre le président ou le parlement, j’opte donc pour la moins mauvaise des solutions comme dirait Nicolas Hulot sur Bure malgré sa conviction antérieure « Cigéo je dis non ». Contrairement à ce ministre de l’environnement, l’amnistie ne me fera pas retourner ma veste. Je continuerai à dire que le pouvoir est à détruire et non à conquérir. Et si un jour je ne le pense plus, ne m’écoutez plus et fuyez loin de moi. D’ailleurs, n’attendez rien de moi, attendez tout de vous. Aucun représentant, soyons nos propres maîtres.
Considérant les révoltes et grèves actuelles contre la politique du gouvernement macron, si une révolution venait à arriver, celle-ci permettrait peut-être, comme cela s'est déjà vu historiquement, l’amnistie des prisonniers politiques et donc l’abandon des condamnations. Et qui sait, l’agitation gagnera peut-être aussi l’Allemagne !
Gendarmes, policiers, juges et gouvernants, en l’attente de vous voir quitter votre position oppressive et dominatrice En l’attente de vous voir la quitter soit par vous même, soit par la contrainte révolutionnaire. Veuillez accepter ce modeste présent, ces quelques mots que je jette à la gueule des puissants. Puissiez-vous me retrouver ou avoir la sagesse, abandonnant ces procès inutiles, de me laisser venir à vous.
Que l’éclat de la vérité triomphe sur l’obscurité des préjugés.
Que l’insurrection vienne.
Force aux 6 personnes encore incarcéré·e·s actuellement en Allemagne suite aux manifestations du G20.
Force aux victimes des violences policières si souvent invisibilisées ou stigmatisées.
Mort à la propagande d’État
Mort à l’oppression
Mort aux privilèges
Vive la liberté
Vive l’anarchie 
L’anarchie n’est point le chaos, mais comme disait Proudhon "l’ordre sans le pouvoir".
À ne pas manquer : le documentaire d’Arte « Une histoire de l’anarchisme »(10) de Tancrède Ramonet pour chasser le brouillard entourant l'idéal.
Lisons, osons nos rêves et demain sera beau.
PS : Il y a une manifestation le 16 juin à Bar-le-Duc contre le projet d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure. Vu le mandat d'arrêt, je ne compte pas prendre le risque d'y aller. Mais vous, peut-être que vous avez cette chance de pouvoir manifester ! Il y a un projet fou à enterrer et une forêt à protéger.
Loïc
contact : loiccitation@riseup.net (possibilité d'échanger avec une clé pgp mais les flics savent quand même à qui vous écrivez)
_________________________________________________
(1) : https://twitter.com/LizziePhelan/status/885846434549039105

(2) : https://de.indymedia.org/node/21450
(3) : [Info Audience] https://reporterre.net/Des-Anonymous-antinucleaires-ont-ete-juges-a-Nancy
[Info Appel] https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1866759306671319
(4) : [1er Audience] -> https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1736786393001945
[Compte Rendu] -> https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1739794756034442
[Presse] -> http://www.epris-de-justice.info/anonymous-contre-la-police/
[Délibéré] -> https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/1756829050997679
(5) : https://www.youtube.com/watch?v=PGxafUpEsec
(6) : https://paris-luttes.info/loi-travail-rebellion-condamne-a-1-000-eur-7788?lang=fr [Vidéo coup de poing]https://youtu.be/73HZX1p2sa0
(7) : [Brochure Procès] https://vmc.camp/wp-content/uploads/2017/07/SachezQueV2PPP.pdf
(8) : https://blogs.mediapart.fr/sauvonslaforet/blog/070617/bure-nous-assumons-le-sabotage-face-au-desastre-nucleaire
(9) : [Procès Diffamation] -- Mesdames, Messieurs les jurés.. https://www.facebook.com/LoicCitations/posts/2225096040837642
(10) : Pour visionner le documentaire d'ARTE : http://sites.arte.tv/anarchisme/fr/ni-dieu-ni-maitre-une-histoire-de-lanarchisme-12-anarchie Sur YouTube : https://youtu.be/7jQoQFPGd0Q
[HD] Dispo en streaming ici : Partie 1 - https://openload.co/f/FvdXqwA0ycs Partie 2 - https://openload.co/f/Y00Wge8uF10
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samedi 26 mai 2018

Conférence : A propos de la loi de vigilance et du secret des affaires







Conférence de Dominique Potier,
député de la 5ème circonscription
de Meurthe et Moselle

débat en présence de
Marcel Gay : écrivain journaliste grand reporter
 créateur d’Infodujour
         Claude Vautrin : écrivain journaliste grand reporter

« A propos de la loi de vigilance
et du secret des affaires »

Co organisée par
la section de Nancy de la Ligue des Droits de l’Homme,
et l’association Philo Kaïros

lundi 4 juin 2018 à 19h
MJC Pichon, 7 boulevard du Recteur Senn, Nancy

Entrée libre, sans inscription

Section de Nancy

vendredi 18 mai 2018

LA SOURCE DE L'ANTISÉMITISME


Il est actuellement beaucoup question de l'antisémitisme qui sévit en France. C'est très bien d'en parler, l'antisémitisme est une plaie dangereuse qui induit une pression difficile sur les Français juifs et qui entretient un mauvais esprit nuisible à la paix sociale. Il ne faut pas le laisser s'inscrire dans le paysage comme si c'était normal.
C'est encore mieux si c'est un non-Juif qui en parle pour le dénoncer, c'est important. Quand un Juif dénonce l'antisémitisme, c'est normal et c'est bien le moins qu'il puisse faire, mais quand c'est un non-Juif, c'est plus fort car c'est une démarche citoyenne que l'on peut regarder comme courageuse.
Le problème qui subsiste, si l'on se contente de dire de l'antisémitisme, que ce n'est pas bien, c'est qu'il faut en évoquer la cause, sinon, cela limite beaucoup l'utilité de cette dénonciation. Il est très important de distinguer antisionisme et antisémitisme : le premier est une opinion politique que chacun peut avoir, le second est une infraction pénale.
La cause de l'antisémitisme a considérablement évolué durant les dernières décennies.
En l’occurrence, je peux apporter un témoignage personnel : quand j'étais gosse, on me traitait de « sale Juif » parce que j'avais tué le Bon Dieu tout en sachant évidemment que c'était faux. On me méprisait ou on me détestait non pas pour quelque chose que j'avais fait, mais pour ce que j'étais, tout simplement. J'étais un sale Juif, c'est tout.
Aujourd'hui, les choses évoluent de façon inquiétante. On ne déteste plus les Juifs pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils font ou sont censés faire : On déteste les Juifs parce qu'ils sont tous présumés apporter leur soutien à l’État d'Israël alors que celui-ci multiplie les crimes de guerre et viole au quotidien toutes les conventions internationales qu'il a signées avec un mépris total pour les nombreux rappels à l'ordre qu'il reçoit régulièrement de la part de la Communauté internationale. C'est un cas unique au monde.
Ai-je besoin de rappeler les plus récents assassinats dont il s'est encore rendu coupable à la frontière avec la Bande de Gaza : jusqu'à 100 manifestants Palestiniens tués par balles ? Rappelons au passage que la position de ce territoire est totalement inédite sur le plan juridique c'est-à-dire totalement illégale au plan international puisqu'il s'agit d'un blocus total et armé. C'est simplement parce qu'ils protestaient contre cette situation illégale qui ruine leur avenir que ces malheureux ont été assassinés.
Toute cette violence au quotidien, la colonisation illégale scandaleuse - tout ce mépris apporté au Droit - induit un sentiment de révolte tout à fait justifié chez les Français musulmans ou d'origine arabe et alimente de plus en plus un sentiment d'injustice susceptible de conduire les plus jeunes à jouer la carte de la violence contre les Français juifs, même si, comme moi, ils ne se retrouvent pas du tout dans la politique du Gouvernement israélien. Il n'y a rien de religieux dans cette dynamique anti-juive.
De ce fait, la façon la plus efficace de lutter contre l'antisémitisme d'aujourd'hui consiste à ne jamais rater une occasion de dénoncer la politique d’Israël et de ses complices - dont la France et les États-Unis - comme je suis en train de le faire. C'est un préalable incontournable si l'on veut être efficace contre l'antisémitisme.
Les Français juifs devraient être les plus actifs en ce sens car il y a clairement une volonté politique israélienne d'apparaître vraiment tout à fait détestable afin de favoriser l'antisémitisme partout comme en France. Cela peut sembler paradoxal, mais cela ne l'est pas du tout si l'on y réfléchit trente secondes : plus Israël est détestable et plus il y a de l’antisémitisme et, plus il y a de l'antisémitisme, plus les Juifs du Monde se rapprochent d'Israël et le renforcent, soit en déménageant vers Israël, aggravant ainsi la colonisation illégale, ce qui soutient le pouvoir en place, soit en donnant de l'argent pour renforcer l'armée israélienne avec les effets que j'évoquais il y a un instant.
Pour combattre maintenant l'antisémitisme, il faut décrire sa connexion directe avec le caractère inacceptable de la politique criminelle israélienne !                               


Yves Lubraniecki

lundi 26 mars 2018


CLAUDE VAUTRIN

dialogue avec

LAURENT DEHAFFREINGUE 





On ne naît pas franc-maçon,
on le devient


Kaïros / Témoignage




Dans une littérature maçonnique pourtant prolixe, il est rarement donné de partager le vécu d’un Franc-maçon. Dans On ne naît pas franc-maçon, on le devient, ils sont deux, un jeune maître et son aîné, à lever le voile sur leur engagement, ce qu’il implique dans la « vraie vie ». Nourri de la Tradition, comme d’expériences et de réflexions ancrées dans l’actualité, ce dialogue est une belle occasion de découvrir, de l’intérieur et au-delà de clichés, une Franc-maçonnerie vivante !






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On ne naît pas Franc-maçon,
on ne devient 

 Claude Vautrin
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Laurent Dehaffreingue

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